Interview d’Olivier Descamps au salon RENT 2024

Marc-Alban Fortier
Bienvenue au Rent, sur le stand de La Maison des Mandataires.
J’ai le plaisir d’accueillir Olivier Descamps : je vais te laisser te présenter puis présenter ton réseau

Olivier Descamps
Je suis Olivier Descamps, directeur général d’iad France.
iad est un réseau de mandataires : près de 18 000 mandataires, dans 8 pays dans le monde, dont 14 000 en France.
On est présent également en Espagne, en Italie, au Portugal, en Angleterre, en Allemagne, au Mexique et en Floride, récemment.
iad est le leader de l’immobilier en France, depuis maintenant quelques années et on a tout juste 16 ans.

Panorama du marché immobilier

M-A F.
Justement en tant que leader, je suis obligé de te poser la question : est-ce que tu peux nous faire un petit panorama du marché et de l’état du marché immobilier, qui a été très compliqué en 2024, avec pas mal de soubresauts ces derniers mois. Comment ça se passe chez iad ?

O. D.
Effectivement, on a vécu une crise sans précédent dans l’immobilier. On a plutôt mieux résisté que le marché, que nos confrères, puisque notre part de marché a progressé durant cette crise. Néanmoins, on a également souffert.
Depuis maintenant quelques mois, nous constatons 2 bonnes nouvelles.
Au printemps, on a vu un frémissement avec une progression de l’ordre de 10 à 12 % des compromis signés par conseiller. Une forte accélération cet été puisque depuis le mois de juillet on est entre 25 et 30 % de progression de compromis signés par conseiller, donc ça c’est une première très très bonne nouvelle.
La seconde bonne nouvelle concerne le développement du réseau. Nous avons des ambitions nationales très fortes pour iad France.
Depuis 1 an, on constatait ce qu’on appelle l’immobilier bashing, c’est-à-dire qu’avec la tendance affichée par les taux et les autres difficulté, il y avait moins de personnes qui étaient intéressées pour se reconvertir dans l’immobilier. Et bien sur les deux derniers mois, septembre et octobre, ce sont plus de 1000 personnes qui nous ont rejoint.

M-A F.
Comment tu l’expliques ? Comment avez-vous été les chercher, ces gens là ?

O. D.
Deux choses :

1. Il y a d’abord l’intérêt qui redevient croissant puisque, comme le marché fonctionne mieux, j’ai envie de m’y convertir.
2. Et ensuite, ceux qui vont intégrer ces nouveaux conseillers, ce sont nos propres conseillers. Donc quand tu es conseiller dans immobilier, que tu te dis « le marché je ne vois pas très bien où il va, je suis un peu inquiet », je n’ai pas tendance à aller voir mes amis, mes anciens collègues, ce qu’on appelle la liste chaude, pour leur dire « viens dans ce marché qui est un peu en difficulté ».
   Donc la prise de confiance très forte.

Sur les deux derniers mois, ce sont plus de 1000 personnes qui nous ont rejoint

Il y a, à la fois, le marché qui redémarre, qui donne confiance, et nos propres équipes qui ont confiance dans le marché et qui se sont remises en posture de présenter des opportunités.
Au sein de ces 1000 nouveaux conseillers – phénomène assez nouveau pour nous, puisque on est aujourd’hui connu pour être le leader de la reconversion professionnelle depuis toujours – on a depuis maintenant quelques mois une progression de 50 % du taux de professionnels, de conseillers, de franchisés dans l’immobilier traditionnel (qu’on appelle les vitrés) qui nous rejoignent. Sur les deux mois qui viennent de s’écouler, ce sont plus de 230 personnes qui avaient un parcours en immobilier, qui était donc en agence dans un réseau de mandataires ou de franchisés immobiliers, qui nous ont rejoint.
C’est un phénomène assez nouveau.

M-A F.
En effet pendant cette période difficile de marché, pas mal d’agences immobilières qui ont fait faillite et donc tous ces professionnels de l’immobilier qui se sont retrouvés sur le carreau.
Vous avez mis en place une une offre spécifique pour aller les chercher ? Pourquoi sont-ils venus chez iad ?

Pourquoi les pros choisissent iad ?

O. D.
D’abord ils sont venus chez iad naturellement. Mais en fait il n’y a pas que les agences qui ont fermé. Il y a une autre raison : on a presque pêché par évidence.
Comme tu le disais on est leader, on est numéro 1, on est connu, donc on s’est dit « tiens tout le monde et – a fortiori les pros – connaissent iad, connaissent notre offre ». Cependant, on s’est rendu compte de l’inverse : avec la crise qu’on a vécue, on est allé à la rencontre de ces professionnels et ils nous ont dit : « mais non, on ne savait pas que vous aviez une université en ligne, on ne savait pas que vous aviez 220 pôles de formation, que vous aviez 600 formateurs ». Donc on s’est dit « mince, on n’est pas si connu que ça ». On a donc fait toute une campagne de communication vers les pros pour leur dire « voici qui nous qui nous sommes, venez nous découvrir ».

Ils se sont dit :

1. « Votre modèle m’intéresse, j’ai envie d’être mieux rémunéré ». Chez iad, on rémunère mieux les mandataires que dans les modèles classiques.
2. « J’ai envie de devenir mon propre patron« , c’est-à-dire d’être libre de mes horaires, pas de permanence, je fais ce que je veux.
3. « J’ai la possibilité de créer mon propre fond de commerce, ce qui est souvent voire exclusivement réservé aux franchisés ou au patron. Chez nous, dans le modèle iad : le fond de commerce appartient à chacun de nos de mandataires.
   Ces trois éléments là ont été presque une découverte pour eux et donc on a ce flux de professionnels qui nous a rejoint.

Les pros de l’immo ce sont dit (…) votre modèle m’intéresse, j’ai envie d’être mieux rémunéré

M-A F.
C’est une bonne nouvelle et donc vous êtes revenus à une base qui est le savoir-faire et le faire savoir, tout simplement.

O. D.
C’est bien dit, exactement.

M-A F.
Et alors quels sont vos projets là pour les mois et années qui viennent ? Tu nous as habitué à des annonces régulières : la Floride etc. Vous en êtes où, chez iad, en termes de développement de la marque, dans le développement de l’entreprise ? Peut-être de nouveaux pays pour l’internationalisation ?

Diversifier ses revenus avec la recommandation d’affaire

O. D.
On n’aura pas de nouveaux pays dans les mois à venir puisqu’on a ouvert la Floride et l’Angleterre assez récemment. Donc on veut consolider cela et faire réussir les mandataires de ces deux pays.

Par contre, on a beaucoup d’évolutions et nouveautés autour de la technologie de nos solutions. Il y en a une sur laquelle on peut échanger, c’est Propertips.
On sait que dans le dans le métier de l’immobilier, l’information immobilière est capitale. Aujourd’hui pour faciliter la captation de ces informations, on a une application, appelée Propertips by iad, qui permet de rémunérer le bouche à oreille.
Autrement dit, aujourd’hui, dès que tu as cette application et tu entends un ami, un collègue, quelqu’un de ton entourage, qui dit « je veux vendre ou acheter un bien », « je veux mettre en location, je cherche une location », il te suffit d’entrer ses coordonnées (nom, prénom, mail, numéro de téléphone) sur l’application. Cette information va directement à un conseiller iad. Et si la transaction aboutie, on est rémunéré.

Aujourd’hui, en moyenne, on est sur une recommandation qui est rémunérée autour de 500 € en France.

M-A F.
Mais donc c’est pour n’importe quel particulier ?

Olivier Descamps
Tous les particuliers !

M-A F.
Il suffit d’aller télécharger sur Apple Store ou Android Store l’application Propertips et on peut devenir apporteur d’affaires pour iad sans connaître même un mandataire iad ?

Olivier Descamps
Exactement !

M-A F.
C’est révolutionnaire !

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– La prescription : une opportunité en période de crise

O. D.
Aujourd’hui, en moyenne, on est sur une recommandation qui est rémunérée autour de 500 € en France.
Un exemple : je viens de poster sur mon compte LinkedIn qu’un affilié Propertips a touché, pour un nom et un numéro de téléphone, plus de 7000 €. C’est un pourcentage de la commission. Si tu recommandes un château, tu peux gagner 10-12-15000 €.
En moyenne en France, pour rester raisonnable, c’est autour de 500 à 600 €, sur une transaction moyenne.
Propertips, c’est une application qui a été créée par des conseillers du réseau il y a quelques années. Aujourd’hui, on l’a intégré dans le package iad. On a déjà 950 000 affiliés, qu’on appelle des « tipseurs ». On a l’ambition de passer à plus d’un million d’affiliés dans les deux mois qui viennent.
D’ailleurs, une nouvelle application vient d’être livrée pour faciliter le parcours et l’usage, à la fois pour les affiliés, mais également pour nos conseillers qui, quand ils te rencontrent, te proposent l’application.
On parle souvent de l’opportunité iad de changer de vie, il y a aussi l’opportunité de devenir affilié et de garder le job que tu as, parce que tu t’y sens bien. Qui refuserait deux ou trois fois par an de percevoir 500 € ? Donc on a cette opportunité de devenir affilié Propertips et apporteur d’affaires.

M-A F.
Merci Olivier pour cet entretien.
Un dernier commentaire ? Une indiscrétion sur les concurrents ? Un bruit de couloir ?

O. D.
Non, pas d’indiscrétion. Ce que l’on peut dire, c’est que le marché est là. Ce que je dis régulièrement à nos équipes, que je partage aujourd’hui à chacun de vous : « allez revoir vos acquéreurs non finançables d’il y a 6 mois, ils sont sûrement redevenus finançables aujourd’hui. »
Merci.