Malik Benrejdal : la saga d’iad, une révolution Immobilière

malik benrejdal, co-fondateur iad

Malik Benrejdal, une figure emblématique du monde entrepreneurial, a tracé son chemin avec détermination et audace. À l’occasion d’une interview exclusive, il nous a ouvert les portes de son parcours, révélant les coulisses de la naissance d’iad, un géant de l’immobilier digital.

L’épopée d’iad et les rencontres qui ont tout changé

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Malik Benrejdal et je viens de célébrer tout juste mes 50 ans. Je réside à Paris avec mon épouse Jade que j’ai rencontré à l’âge de 17 ans. J’ai deux beaux enfants. Une fille prénommée Sara (27 ans) qui travaille dans la communication digitale et un fils prénommé Yann (21 ans) encore étudiant dans le secteur du Game design et de la vidéo. Et comme vous pourrez le lire plus tard, j’ai également la joie d’avoir mis au monde un autre bel enfant…

J’ai grandi dans le Val-de-Marne au sein d’une famille modeste et multiconfessionnelle. Fils d’ouvrier, je me suis essayé au droit avant de me diriger vers des études de commerce. J’y découvrirai les rudiments du Marketing de Réseau qui attisera ma soif d’apprendre sur la majeure partie de ma vie.


Avant mon premier « vrai boulot » je faisais plein de jobs étudiants pour aider mes parents à financer nos fins de mois mais aussi mes études. Dès l’âge de 20 ans, j’affûte mon sens des affaires en travaillant chez un grand acteur de la construction de maisons individuelles en région parisienne, où j’y évoluerais pendant près de 14 ans. 

En véritable entrepreneur, je détecte les signaux faibles et comprends l’importance que va avoir le digital dans mon secteur qu’est l’immobilier.

Et c’est lors d’un voyage d’études en 2002 aux États-Unis, que me viendra l’idée d’iad que je peaufinerai pendant près de 6 ans avant de la lancer.

Déterminé à révolutionner le monde de l’immobilier, je quitte mes fonctions en 2007 et je propose à Sébastien Caille de nous associer.

Sébastien venant d’essuyer un écueil avec un précédent associé « ami » dans une autre aventure entrepreneuriale n’était pas prêt.

Je décide alors de me délocaliser avec ma famille dans le sud de la France pour réaliser une tentative de couplage du concept iad autour de la construction neuve. Ce seront là les prémices de notre fabuleux concept.

Très vite, je me rendrai compte que le produit n’est pas adapté au MLM et la décision sera prise de le réorienter sur le secteur de la transaction immobilière ou immobilier « ancien » qui s’est avéré être plus adapté.

Quelques mois avant le lancement, mon épouse Jade et moi-même, nous avions décidé de remonter sur Paris qui nous semblait être une zone plus propice pour lancer les premières briques d’iad.

Sébastien se trouvait en région parisienne et je me remémore le soir où il s’est présenté à la maison tout excité pour me parler du concept de franche Re/Max qui l’avait démarché.

Et c’est là où je me suis dit qu’il était enfin prêt à découvrir iad qui s’avérait être une autre version de l’immobilier, plus souple et plus digitale et reposant sur le socle d’un puissant mécanisme de développement en Marketing Multi-Niveau.

Et c’est en faisant lire mon projet de SCMR à son beau frère ingénieur que Sébastien compris qu’il y avait sans doute quelque chose de plus logique à lancer qu’un simple réseau de franchise en immobilier.

Petite anecdote :
Sébastien me racontera que son beau-frère, ingénieur dans l’industrie de l’automobile, s’était isolé pendant près de deux heures pour lire notre « plan marketing de développement et de rémunération » et que ce dernier lui aurait rétorqué en le rejoignant après sa longue lecture « mais vous allez où comme ça ? En Chine ?… « . 

Ces mots resteront à jamais gravés dans ma mémoire et c’est ainsi que tout a commencé…

Comment vous êtes-vous tous rencontrés ?

Pour Jade, vous savez… 😉

J’ai rencontré Sébastien Caille en 1996/97. À cette époque, nous travaillons tous les deux au sein du pôle commercial du même constructeur de maisons individuelles.

Sébastien y était salarié et moi Concessionnaire indépendant.

À cette époque, j’étais le plus jeune entrepreneur indépendant. Quant à Sébastien, il caracolait au niveau des Top performeurs du groupe.

C’est dans cette dynamique commerciale que nous nous sommes rencontrés et que nous sommes devenus proches.

J’ai rencontré Jérôme Chabin en janvier 2008 sur l’entremise de Sébastien.

À cette époque, nous recherchions un prestataire informatique pour réaliser les premières briques technologiques d’iad. Sébastien en connaissait un bon…

Cette rencontre eut lieu dans un bureau glauque limite situé dans la cave d’un cabinet de courtage en prêts immobiliers professionnels. 

Jérôme y travaillait en tant que salarié depuis qu’il avait essuyé une déconfiture avec sa société d’informatique du nom de « first step ».

Et notre première rencontre fût épique…

Convaincu de mon modèle, mais aussi engagé et passionné, j’avais littéralement des flammes qui me sortaient des yeux. Et j’étais loin de penser que Jérôme me prendrait ce jour-là… pour un fou !

Et qu’est-ce que fait un bon informaticien qui ne prend pas son client pour un malade ? Et bien, il lui livre un site de m…. !

Elle démarrait bien « la révolution de l’immobilier ! »

Je me revois même appeler Sébastien une nuit de mars 2008, pour lui poser la question suivante « t’es sûr qu’il est bon ton informaticien là ?!? » et lui de me répondre « oui il est bon… je ne comprends pas… « .

Et je compris ce soir-là que Jérôme ne nous avait pas pris au sérieux et qu’il me fallait atterrir sur terre pour poser d’autres arguments déconnectés de ce concept de malade que nous allions lancer.

Ce que nous ferons lors d’un deuxième « vrai » rendez-vous autour d’un déjeuner. Je lui parlerai de ma vie, de mon histoire et de mon background d’avant iad.

Ce jour-là, le vent allait tourner… Jérôme était « in » et, sur le plan technologique, tout allait radicalement changer…

Jérôme Chabin, Malik Benrejdal & Sebastien Caille
Sebastien Caille, Malik Benrejdal & Jérôme Chabin
Malik Benrejdal et Jérôme Chabin dans un garage à Seine-Port
Malik Benrejdal et Jérôme Chabin dans un garage à Seine-Port
Jade

De l’astronaute au sens du commerce : parcours d’un entrepreneur inspiré par la liberté

Quel métier rêviez-vous de faire plus jeune ?

Très jeune, astronaute ! Puis à mon adolescence, Avocat ! (mais j’ai vite compris que ce ne serait pas là ma voie…).

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entreprendre ?

J’ai toujours eu le sens du commerce.

En surplus de son activité d’ouvrier salarié, mon père développait également une activité à son compte.

Je l’ai toujours vu beaucoup travailler et gérer du mieux qu’il pouvait sa société.

Bien que ce n’était pas tous les jours drôle, j’y avais détecté très tôt cette forme de liberté dont peut jouir tout entrepreneur qui se respecte.

L’entrepreunariat au fil des épreuves

C’est quoi être entrepreneur pour vous ?

Une personne responsable, engagée et capable de prendre et d’assumer des risques limités.

La notion de « liberté financière » associée qui est tant recherchée, n’est que le résultat de la fourniture d’un bon produit ou d’un bon service auprès d’une clientèle prête à vous recommander ; et le tout adossé à une saine gestion…

Quels sont les facteurs de réussite d’un entrepreneur ?

Ce qui est certain, c’est qu’on n’entreprend jamais en évoluant sur un long fleuve tranquille.

L’entrepreneuriat, c’est comme vouloir traverser en barque ce qu’on pense être un fleuve alors qu’on s’apprête en réalité à traverser un détroit avec 5 tsunamis qui vont nous déferler dessus.

L’entrepreneur doit par conséquent être bien préparé et être armé d’un moral à toutes épreuves.

Inéluctablement, celui-ci va de bon gré ou de mal gré rencontrer de multiples embûches. La lumière qu’on peut associer à celle de la réussite est toujours celle que l’on voit au bout du tunnel.

L’entrepreneur doit oser tout en intégrant le fait que l’échec, ou plutôt les échecs car ils sont nombreux, ne forment qu’une étape dans le processus.

Il faut bien s’accrocher !

Et selon moi, les principaux ingrédients qui forment la réussite sont la positivé, le courage, la constance, un moral d’acier, la persévérance et le temps.

Un bon projet qui a du sens peu nécessairement aider aussi 😉

L’entrepreneur doit être passionné et doit chérir ce qu’il fait. Ainsi, il développera une furieuse envie de combler le vide que le concept est supposé remplir avec de l’énergie, du temps et de la patience…

Selon vous, pourquoi certains réussissent dans l’entrepreneuriat alors d’autres échouent ?

Parce qu’ils ne sont pas bien préparés.

Mais aussi pour toutes les raisons précitées qui viendraient à manquer.

Il faut également être bon gestionnaire, car la petite barque va nécessairement avoir besoin d’être consolidée pour traverser les tsunamis qui vont se présenter à elle…

Quelle a été votre plus grande appréhension en vous lançant dans l’aventure ?

Sincèrement aucune appréhension si ce n’est passer les fameux cap de la confiance et de la crédibilité.

Pour le reste, soyez convaincu du « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ».

L’émergence d’un concept immobilier

Comment avez-vous eu l’idée d’iad ?

De l’idée du modèle au choix du nom “iad

Voyez iad comme un vaste puzzle dont toutes les pièces sont parfaitement logiques et imbriquées.

Il n’y a pas une idée derrière iad mais des idées ou des solutions qu’il nous aura fallu combiner. 

Chacune d’elles formant l’une des pièces de ce puzzle géant.

Et c’est ma créativité qui a développé en moi une faculté de détection de tout plein de tendances et/ou de signaux faibles, marquant une évolution des usages qui m’ont naturellement conduit à voir un monde de l’immobilier à la sauce iad avant l’heure.

Pourquoi l’immobilier ?

Parce qu’il s’agissait là de mon vrai premier métier.

Et pourquoi l’immobilier ancien plutôt que neuf ? Parce que notre produit se limite à la stricte notion de service. Non à l’ajout en surplus d’une construction et de la notion de sav qui s’ensuit.

Pourquoi allier le digital, l’immobilier et le marketing de réseau ?

L’immobilier est mon métier.

Le Marketing de Réseau est ma passion et j’y vois nombre et vertus.

Le digital est le liant et offre l’avantage de la rapidité tout en favorisant le terrain du nomadisme professionnel. 

Le dernier point renforçant cette notion de liberté tant recherchée…

À une époque post Covid ce discours fait sens, mais croyez qu’en 2008 personne ne misait un euro sur le devenir d’iad.

Personne ou presque, car il ne faut pas occulter la confiance et l’engagement de tous les premiers « pionniers iad » sans lesquels rien n’aurait pu être amorcé…

Ceux-ci font parti de la fondation d’iad.

Vient en POA iad et tu t’épanouiras !

Quels ont été les plus grands obstacles à la création d’iad ?

Tout ! (la liste serait trop longue à développer ici…)

Entreprendre avec passion : conseils, réflexions et inspirations d’un père fondateur

Comment rester motivé lorsqu’on construit son entreprise ?

Je pense qu’il faut fondamentalement aimer ce que nous faisons pour conserver un haut niveau d’implication.

Il faut également que le projet soit aligné avec les valeurs auxquelles nous croyons. Il faut enfin porter une vision solide. Il faut célébrer chaque étape de réalisation comme une juste victoire !

Il faut également associer son entreprise comme la mise au monde d’un nouvel enfant.

iad est mon troisième enfant !

Et c’est pour cela que, en ma qualité de père fondateur, que j’aurais toujours un regard attentif et bienveillant sur sur elle (l’entreprise) ou lui (le réseau ou le groupe).

Quels conseils auriez-vous aimé avoir à vos débuts ?

Accroche-toi bien car tu vas sincèrement en prendre plein la G…. ! (plein ton grade est plus polie…;).

Avec du recul, qu’auriez-vous fait différemment ?

A posteriori, je pourrais naturellement vous dire que j’aurais changé bien des choses mais la bonne question serait de savoir si la trajectoire aurait été meilleure ou non.

iad a suivi un plan et une trajectoire de développement dont je suis fier.

Alors pourquoi se poser une telle question ? Il est tout aussi clair pour moi que partir de la planète terre pour nous rendre à un point précis dans l’espace serait incompatible avec le fait de commencer par nous dévier ne serait-ce que d’un dixième de degré de notre trajectoire initiale.

Aujourd’hui, nous sommes dans la stratosphère et nous nous rendons dans un vaste monde où tout reste encore à créer et à réaliser.

La bonne nouvelle est que nous (fondateurs) ne sommes plus seuls.

Aujourd’hui, ce réseau qu’est iad n’est certes pas parfait mais il n’en demeure pas moins un beau et solide réseau immobilier qui innove perpétuellement et tendra encore et toujours à se développer.

Et si la question est de savoir si nous avons des regrets en tant que fondateur, je pourrais vous répondre que, comme tout être humain, nous en avons mais que in fine nous devons, comme tout le monde aussi, nous concentrer sur une bonne trajectoire.

Quel message aimeriez-vous donner aux futurs entrepreneurs ?

Lancez-vous et surtout ne lâchez rien !

Challengez votre modèle. Écoutez et acceptez les critiques qui vous permettront de le renforcer.

Quelles sont les rencontres qui vous ont inspiré ?

Il y en a tant…

J’ai eu l’immense honneur en octobre 2017 de pouvoir rencontrer et échanger avec un grand monsieur du nom de Bill Gates et je puis témoigner que cet homme est un grand visionnaire. Fondamentalement en ce qui concerne le futur et le bien être de l’humanité.

À ce niveau, vous me direz peut-être qu’il est plus facile d’être altruiste et de penser au bien-être de l’humanité dès lors qu’on n’a définitivement réglé sa problématique personnelle liée au financement de « la fin du mois » et je vous répondrais que rien n’oblige ces grands hommes aujourd’hui à s’investir dans des causes justes.

Ce que je m’efforce à faire à mon modeste niveau aussi.

Le mot de la fin?

Vous êtes libre.

Si vous avez eu la délicatesse de me lire, et plus encore de me lire jusqu’au bout, alors je ne puis que vous remercier sincèrement d’avoir pris le temps.

Malik Benrejdal, homme marié et comblé mais aussi heureux papa de trois beaux enfants…

Cette interview vous a motivé ?

Vous êtes prêt à vous lancer dans l’entrepreunariat ? On vous attend !

En savoir plus :